reconversion dans l’immobilier

Les clés pour réussir votre reconversion dans l’immobilier !

19 juin 2024

Vous envisagez de changer de vie professionnelle et d’embrasser une autre carrière ? Le secteur de l’immobilier vous attire ? Voilà un domaine d’activité qui regorge d’opportunités, où vous pourrez mettre vos compétences et vos qualités personnelles au service de vos clients vendeurs et acheteurs. C’est aussi un secteur accessible à tous et toutes, indépendamment de l’âge, du niveau d’étude, ou de l’expérience. Bref, une reconversion dans l’immobilier semble être une excellente idée à tous les égards.

Mais attention, comme toute reconversion, l’adoption du statut de conseiller immobilier doit se préparer. À titre personnel, vous devez être au clair sur votre projet et vos ambitions. Pour le reste, il est tout aussi important de bien analyser votre marché, de mettre en place des leviers pour trouver vos premiers clients (et de nombreux autres à suivre), et d’apprendre à mettre en avant votre personnalité autant que vos services.

Restez bien jusqu’au bout de cet article : nous allons parler pêle-mêle de reconversion professionnelle, d’entrepreneuriat, de marketing, et même de personal branding. Que vous soyez en pleine reconversion ou que vous exerciez déjà comme négociateur, les conseils que vous trouverez dans ce contenu vous seront tout aussi utiles !

Pourquoi choisir l’immobilier (plutôt que n’importe quel autre secteur d’activité) ?

Comment réussir sa reconversion dans l’immobilier ? La question est bonne, mais, en réalité, ce n’est pas la première qu’il faudrait vous poser. Avant de vous lancer dans un tel projet, essayez plutôt de répondre à celle-ci : pourquoi l’immobilier ?

Oui, pourquoi choisir l’immobilier, plutôt que le développement web, la mécanique, les assurances ? Pourquoi embrasser le métier de conseiller immobilier plutôt que d’ouvrir un commerce de fruits et de légumes, de vendre des vêtements, ou de proposer des services à la personne ?

À cette question, nous allons répondre en deux points.

L’immobilier : un domaine prometteur

D’une part, le fait est que le secteur de l’immobilier est prometteur pour qui envisage une reconversion. C’est la promesse d’une carrière diversifiée et enrichissante, susceptible de donner des fruits assez rapidement et d’apporter une certaine satisfaction.

C’est aussi un domaine stable. Avec des hauts et des bas, évidemment, comme partout. Mais, au global, ces métiers sont parmi ceux dont on aura toujours besoin, car le logement restera une problématique de base : il faut bien habiter quelque part ! C’est vrai aujourd’hui, et cela le sera encore demain.

En outre, il faut noter que l’immobilier est un secteur qui recrute. Entre 2021 et 2022, période de croissance remarquable au sortir de la pandémie, pas moins de 90 000 emplois ont été créés (source).

Enfin, c’est aussi un domaine d’activité (relativement) simple d’accès : nul besoin d’avoir obtenu un diplôme ou de justifier d’une expérience professionnelle pour devenir conseiller immobilier. Dans beaucoup de cas, une conversion suppose de suivre une formation de quelques mois a minima, voire de décrocher un diplôme après plusieurs années d’effort, avant de pouvoir commencer à travailler. En devenant négociateur, vous avez la possibilité d’aller taper aux portes dès la seconde où votre entreprise a été créée.

C’est donc aussi, en toute logique, l’un des secteurs privilégiés pour les personnes en reconversion. 62 % des entreprises ont déjà embauché un candidat en reconversion professionnelle, et 86 % des dirigeants et des DRH qui ont sauté le pas se disent pleinement satisfaits de leur choix (Le Figaro).

En somme, il est presque naturel de vouloir se lancer dans une reconversion dans l’immobilier. Surtout lorsqu’on vient d’une activité commerciale à la base, ces deux occupations étant intimement liées.

L’immobilier : un métier à ne pas choisir au hasard

D’autre part, il est crucial de comprendre ce qui vous pousse à vouloir embrasser l’immobilier, d’identifier vos motivations, vos envies et vos attentes. Avez-vous choisi une reconversion dans l’immobilier parce que ce métier vous plaît ? Parce que vous avez le sens du service ? Parce qu’un proche exerce déjà dans ce milieu et vous a donné envie de le suivre ? Parce que vous rêvez de devenir entrepreneur(se) et que la pierre s’apparente à une voie idéale quand on envisage de prendre son envol ?

De fait, il y a de nombreuses (bonnes) raisons pour vouloir se reconvertir dans l’immobilier :

  • Un gros potentiel de revenus, avec les commissions sur les ventes et les locations.
  • Un aspect entrepreneurial intéressant (dès lors que vous exercez comme indépendant) qui autorise une grande autonomie.
  • Un métier gratifiant sur le plan personnel, dans la mesure où vous aidez les gens à trouver leur logement idéal ou à investir dans une propriété pour se constituer un patrimoine.
  • Un fort esprit de réseau propre aux métiers de l’immobilier : les rencontres y sont nombreuses et variées, souvent marquantes, toujours intéressantes. Si vous aimez l’idée de communauté et de groupe, c’est clairement une bonne option.

reconversion dans l’immobilier

L’immobilier est-il fait pour vous ?

Maintenant, prenons le problème par un autre angle. L’immobilier est-il un secteur fait pour vous ? Êtes-vous certain(e) de vous y épanouir ?

Bien sûr, il n’est jamais simple de répondre à ces questions sans avoir pratiqué au préalable. Néanmoins, dans le cas de l’immobilier, il est possible de pointer du doigt certaines caractéristiques qui doivent vous interpeller. En particulier : la dimension fortement commerciale de l’activité est un point majeur à prendre en compte, et à positionner, au choix, dans la colonne « pour » ou dans la colonne « contre » de votre liste des avantages et des inconvénients.

Pour exercer comme conseiller immobilier, il est indispensable d’aller au contact d’inconnus, d’échanger des arguments, de débattre de points délicats. Il faut aimer le relationnel et ne pas craindre d’être rejeté(e) parfois durement par les interlocuteurs. Il faut savoir établir des relations de confiance et, plus encore, avoir la capacité de les maintenir sur le temps long. De plus, des compétences en communication et en négociation s’avèrent plus qu’utiles.

En bref, un bon conseiller immobilier est d’abord un bon commercial. C’est pourquoi les commerciaux vivent mieux leur reconversion que les autres, même si ce n’est jamais un point rédhibitoire pour les autres.

Au-delà de cette dimension, il y a aussi un aspect technique à intégrer. Cet aspect est souvent laissé de côté, à tort, car il est essentiel : travailler dans l’immobilier nécessite de développer une expertise pointue. Celle-ci touche à la réglementation, aux normes, aux processus métiers, au contexte économique national autant qu’au marché local (celui de la commune ou du quartier où vous évoluez).

À cela, il faut ajouter l’incontournable gestion de votre activité lorsque vous vous lancez comme indépendant(e). Les tâches d’un négociateur freelance sont assez nombreuses pour devenir écrasantes : il faut prospecter, gérer ses mandats en cours, échanger avec le notaire en prévision d’une signature, organiser des visites, mais aussi prend en charge les aspects administratifs, fiscaux et sociaux de son entreprise.

Enfin, il y a une dimension technologique indéniable. Car un conseiller immobilier n’est pas un commercial comme un autre : il ne s’agit pas de trouver des prospects et de vendre immédiatement un produit, mais de créer une relation pérenne qui peut s’étendre sur plusieurs années – le temps que les prospects se transforment en clients. Cela suppose d’employer des outils pour enregistrer les contacts, pour les suivre, pour leur envoyer des informations, et pour leur proposer un rendez-vous au moment opportun.

CRM, logiciel de transaction, site web, application d’envoi d’emails… Ce sont des outils qu’il faut apprendre à exploiter à bon escient. De bonnes connaissances en informatique sont donc appréciables.

Que faut-il conclure de tout cela ? Qu’une reconversion dans l’immobilier est une excellente idée, à condition…

  • De savoir dans quoi vous vous lancez.
  • D’avoir des motivations réelles, qui correspondent aux réalités du secteur.
  • De disposer des qualités personnelles indispensables pour exercer comme conseiller.

En d’autres termes : si tout le monde peut se lancer dans l’immobilier, il faut toutefois garder à l’esprit que l’immobilier n’est pas forcément fait pour tout le monde

Comment réussir sa reconversion dans l’immobilier ? Les clés à connaître pour se reconvertir efficacement

Vous comptez opérer une reconversion dans l’immobilier et votre projet est bien arrêté. Il s’agit maintenant d’entrer dans le vif du sujet : quelles sont les étapes à suivre ? Comment améliorer ses chances de réussir sa reconversion professionnelle ? C’est ce que nous allons voir.

Aides et soutiens pour se reconvertir dans l’immobilier

Les aides et les soutiens accessibles dépendent de votre situation actuelle. En tant que salarié(e), vous pouvez :

  • Utiliser les droits acquis sur votre compte personnel de formation pour suivre des cours, faire un bilan de compétences ou valider vos acquis.
  • Mettre en place un projet de transition professionnelle en accord avec votre employeur. L’idée étant de suivre une formation sur votre temps de travail, tout en conservant votre rémunération.
  • Demander à bénéficier du dispositif démission-reconversion. Celui-ci vous donne la possibilité de quitter votre emploi avec l’engagement de suivre une formation en vue d’une reconversion professionnelle. Vous pouvez ainsi vous inscrire au chômage et toucher une allocation en attendant de commencer à générer des revenus.

En tant que demandeur(se) d’emploi, France Travail propose des aides à la reconversion, en plus de l’utilisation du compte personnel de formation :

  • L’allocation d’aide au retour à l’emploi formation.
  • La rémunération des formations de France Travail.
  • La rémunération de fin de formation.
  • L’allocation de sécurisation professionnelle.
  • L’action de formation conventionnée.

Enfin, vous pouvez bénéficier d’aides pour créer ou reprendre une entreprise, par exemple : pour devenir négociateur indépendant ou mandataire immobilier. Quelles sont ces aides ?

  • L’aide aux créateurs ou repreneurs d’entreprise (ACRE).
  • L’aide à la reprise et à la création d’entreprise (ARCE).
  • Et la démission-reconversion quand vous êtes salarié(e).

reconversion dans l’immobilier

Le choix du bon statut pour se reconvertir dans l’immobilier

Ensuite, quel métier et quel statut choisir pour une reconversion dans l’immobilier ? Car le secteur de l’immobilier est vaste et recouvre un grand nombre de métiers différents. En se focalisant sur la seule transaction, on peut déjà en identifier trois :

  • Le métier d’agent immobilier consiste à gérer une agence. La carte professionnelle est indispensable : il faut pouvoir justifier d’un diplôme ou d’une solide expérience dans le domaine.
  • Le métier de conseiller immobilier se pratique en étant rattaché(e) à une agence ou à un réseau de mandataires. Avec un avantage majeur : pas besoin de formation ni de diplôme pour se lancer, il suffit d’être mandaté par un acteur professionnel qui dispose de la carte adéquate (« T » pour la transaction).
  • Le métier d’assistant immobilier est accessible avec un Bac +2 et consiste à endosser des tâches administratives et commerciales au sein d’une agence. C’est une bonne façon d’apprendre le métier pour qui envisage de gérer plus tard une agence.

Il y en a d’autres : administrateur de biens, gestionnaire de copropriété, promoteur… Autant d’options à considérer au moment de se reconvertir dans l’immobilier.

Au-delà du métier exercé, il y a le statut, c’est-à-dire la forme juridique choisie pour pratiquer. Le cas du conseiller immobilier est symptomatique de la variété des possibles : vous pouvez exercer en tant que salarié(e) au sein d’une agence existante, ou devenir entrepreneur et travailler pour le compte d’une enseigne ou d’un réseau de mandataires. Avec des conditions de travail qui diffèrent fortement :

  • Le salarié bénéficie d’une certaine stabilité : contrat de travail, salaire fixe, tâches clairement définies. Mais il est aussi limité dans ses attributions, et ne touche pas toujours un pourcentage sur ses ventes.
  • L’indépendant est entrepreneur : il est autonome et sa rémunération varie en fonction du travail accompli. En contrepartie, il assume de nombreuses responsabilités : il faut gérer l’entreprise en même temps que l’activité, trouver ses propres clients, suivre ses prospects, créer et développer son réseau, et s’occuper des formalités administratives en simultané.

Dans notre société actuelle, il est vrai que l’indépendance est souvent valorisée. Ses avantages sont prônés par les influenceurs qui, sur les réseaux sociaux, mettent en avant la liberté, l’argent et la belle vie. Or, faut-il préciser que la réalité est, pour le moins, très éloignée de cette image d’Épinal ? L’entrepreneuriat offre en effet de multiples avantages, mais c’est aussi un statut exigeant, qui suppose de s’engager pleinement et de fournir des efforts harassants, sans aucune certitude de réussir à vivre bien de son activité.

Il faut aussi embrasser pleinement le sens de l’entrepreneuriat. L’entrepreneur(se) est un homme ou une femme de service, quelqu’un qui cherche à apporter des solutions concrètes à des problèmes réels. C’est une personne qui assume une véritable mission : ce que l’on appelle « devenir entrepreneur de niveau 2 » (jetez un œil à cette vidéo pour en savoir plus à ce sujet).

La création d’un réseau professionnel

L’immobilier, à l’échelle d’une ville ou d’un quartier, est un tout petit écosystème où tout le monde se connaît. Il est donc crucial de réseauter au maximum et d’entretenir des liens de qualité avec les professionnels qui font partie de votre environnement de travail : notaires, diagnostiqueurs, artisans amenés à réaliser des travaux chez vos vendeurs, courtiers, mais aussi élus locaux (pour obtenir des informations sur les projets d’urbanisme à venir) ou gardiens d’immeubles (en tant que prescripteurs).

Plus généralement, il est essentiel de construire un solide réseau de partenaires et de prescripteurs. Toutes les solutions sont bonnes pour cela :

  • Tissez des liens avec les gens que vous rencontrez au quotidien, durant vos sorties sur le terrain.
  • Entretenez les contacts noués pendant votre précédente carrière ou durant vos études : ce sont des gens qui pourraient vous apporter leur aide à un moment ou un autre.
  • Développez un réseau professionnel sur LinkedIn, un réseau social précisément fait pour cela, avec des résultats étonnants.
  • Créez des partenariats avec d’autres conseillers immobiliers et mandataires : vous aurez la possibilité de leur renvoyer des clients qu’il vous est impossible de prendre en charge ; à leur tour, ils vous transmettront des prospects potentiels, donnant-donnant !

Le choix d’une spécialisation immobilière

Pour réussir votre reconversion dans l’immobilier, il existe un excellent moyen : choisir une spécialisation, une « niche ». C’est une manière de vous démarquer, de sortir du lot, d’être différent(e) des autres professionnels qui évoluent dans la même zone.

De plus, cela vous confère une sorte d’aura de « rareté » : les gens vous identifient comme LE ou LA spécialiste de votre niche, l’expert(e) qu’il faut aller consulter si l’on veut vendre tel ou tel type de bien.

Une niche immobilière peut être un type de bien ou une façon de vendre. Exemples :

  • Des appartements au dernier étage.
  • Des maisons avec piscine.
  • Des ventes en viager.
  • Des ventes aux enchères.
  • Des biens présentant d’excellentes performances énergétiques.
  • Des biens anciens nécessitant une grosse rénovation.

Le préalable, c’est de connaître parfaitement votre marché immobilier, et d’identifier les besoins et les attentes de vos acquéreurs potentiels. Vous vous en doutez un peu, mais il ne sert à rien de vendre des maisons avec piscine dans des zones géographiques où ce type de bien concerne à peine 0,001 % du marché. Le propre d’une bonne niche, c’est d’être viable sur le long terme !

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La recherche de vos premiers clients immobiliers

Vous devez aussi mettre en place une stratégie cohérente pour trouver vos premiers clients.

On dit souvent que, pour démarrer un nouveau business, il faut commencer par solliciter son entourage. Mais est-ce vraiment la meilleure chose à faire en premier lieu ? Ici, vous ne vendez pas des matelas ou des fournitures de bureau, mais des maisons, des appartements, des locaux commerciaux : ce ne sont pas des transactions que l’on reproduit tous les trois mois. En somme, même si le cousin François s’apprête par hasard à vendre sa propriété et qu’il choisit de vous confier sa transaction, combien de chances y a-t-il pour que cela arrive à nouveau dans un avenir proche, ou avec une autre personne de votre cercle intime ?

Non, vous devez faire en sorte de générer un afflux constant de prospects et de vous assurer de rentrer des mandats régulièrement : c’est la clé d’un business stable. Cela implique de…

  • Prospecter sur le terrain.
  • Pratiquer la prospection digitale: envoyer des emails, créer des pages de vente, etc.
  • Lancer des campagnes publicitaires (en ligne, dans les journaux locaux, via des affichages de rue…).
  • Surtout, être présent en ligne: parce que la plupart des gens commencent leur projet immobilier sur Internet. Pour attirer leur attention, il faut : mettre en place un site web, créer du contenu, animer des comptes sur les réseaux sociaux, disposer d’une fiche d’établissement sur Google, publier des vidéos sur YouTube, etc.

La bonne nouvelle, c’est que la période est propice à l’innovation dans l’immobilier. Le secteur est en mouvement. De nombreux outils voient le jour. De nouveaux leviers d’acquisition se mettent en place, d’une efficacité redoutable, à l’image des tunnels de vente.

Autrefois, il fallait se conformer aux méthodes éprouvées : taper aux portes, distribuer des flyers, faire de la pige. Et croiser les doigts en espérant que ces actions donnent des résultats. Mais les choses ont changé. Désormais, les professionnels de la transaction ont accès à des outils digitaux puissants qui leur permettent de prospecter en ligne et de valoriser leur expertise : contenus web, réseaux sociaux, emails, fenêtres pop-ups, publicités, pages de vente dotées de formulaires, etc. De quoi générer des leads en permanence et de manière automatique. À condition de savoir utiliser ces outils comme il se doit… et donc de se former pour cela !

C’est donc une bonne période pour une reconversion dans l’immobilier.

L’adoption des bons outils pour faire de l’immobilier

Le mythe du conseiller immobilier qui travaille avec seulement son carnet et son stylo, et rien d’autre, n’est – justement – qu’un mythe. Car celui qui se contente de ces outils a tendance à rester en arrière, dépassé par des professionnels plus en phase avec leur époque.

Dans son quotidien, le négociateur doit jongler avec un grand nombre de tâches : il doit prospecter, répondre à ses clients, relancer les prospects qui ne réagissent pas, publier des mandats, prendre en charge des formalités administratives, organiser des visites, rester en lien avec les notaires et autres professionnels indispensables, saisir et gérer ses données, administrer ses supports web – et bien d’autres.

Impossible d’effectuer toutes ces tâches sans aide. En particulier tout ce qui concerne la relation client – qui doit être au cœur de votre activité. Voilà pourquoi le recours à des outils est incontournable, afin d’automatiser les tâches récurrentes et de pouvoir se focaliser sur celles qui sont une forte valeur ajoutée. Par exemple…

  • Des logiciels de gestion courante: CRM, transaction, marketing, outil de gestion des tâches.
  • Des applications graphiques pour éditer des supports print (comme des flyers).
  • Des outils de marketing digital pour envoyer des emails, programmer des posts sur les réseaux sociaux, suivre les prospects et leur diffuser du contenu, etc.
  • Des solutions pour digitaliser les processus métiers: outil de signature électronique, application pour organiser des visites virtuelles, etc.
  • Des outils pour réaliser des estimations.

Bien entendu, rien ne vous empêche de travailler sans ces aides technologiques. Rien ne vous interdit d’en rester au stylo et au carnet. Mais il serait idiot de vous priver de solutions qui sont là pour vous assister, optimiser vos processus métiers, et réaliser à votre place les missions les moins intéressantes de votre quotidien.

Le développement de votre image de marque personnelle

Un autre point important pour réussir votre reconversion dans l’immobilier consiste à travailler sur votre image de marque personnelle. Cela vous sera utile dans toutes les circonstances, que vous choisissiez d’exercer comme salarié(e) ou comme freelance, que vous restiez dans la négociation ou que vous évoluiez vers d’autres métiers dans le même secteur.

Concrètement, cela implique d’utiliser les leviers habituels de communication pour valoriser votre personnalité, plutôt que l’enseigne que vous représentez. Pour quel résultat ? Que vos prospects soient en mesure de vous identifier personnellement, qu’ils connaissent votre visage, votre nom, vos habitudes, vos centres d’intérêt. Qu’ils vous fassent confiance avant même de commencer à travailler avec vous. Qu’ils se disent immédiatement : voilà la personne avec laquelle je veux travailler.

C’est ce que l’on appelle le personal branding : le fait de devenir sa propre marque, de raconter sa propre histoire à travers son expérience, sa façon d’être et ses goûts personnels. Cela vous aidera à développer votre notoriété, à gagner en visibilité, à devenir un leader incontestable dans votre domaine et sur votre secteur. Et, accessoirement, à maîtriser votre réputation en ligne, ce qui est un gros « plus » lorsqu’on sait que la popularité d’un professionnel, aujourd’hui, dépend beaucoup de ce que l’on dit de lui sur Internet.

Si ce sujet vous intéresse, découvrez notre formation dédiée au personal branding à destination des professionnels de l’immobilier.

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La formation continue

Enfin, il est indispensable de se former en continu en tant que conseiller immobilier. On ne doit jamais cesser d’apprendre, de progresser et de se perfectionner. Sans s’arrêter au seul contenu de la formation initiale : études, apprentissage sur le terrain (aux bons soins d’un mentor) ou formation donnée par le réseau de mandataires. Cette instruction préliminaire est certes essentielle, mais elle doit être complétée par une sorte d’initiation perpétuelle – c’est la seule manière d’être continuellement à jour.

Ce qu’il faut, c’est se former tout au long de l’activité. Afin d’être au point sur la réglementation et sur les normes, de maîtriser les formalités administratives et juridiques, de répondre aux questions posées par les prospects et les clients. C’est ce qu’il en compte pour devenir, et rester, un expert dans son domaine ; un professionnel crédible et digne de confiance.

Vous devez être curieux(se), chercher des informations en continu, apprendre à vous adapter aux changements. À ce titre, vous pouvez…

  • Lire des contenus informatifs (sur notre blog, par exemple !).
  • Regarder des vidéos sur YouTube, comme celles que nous publions sur la chaîne Marketing immobilier et qui sont destinées aux professionnels de ce secteur.

Vous devez aussi vous former à de nouvelles pratiques, à des techniques de prospection ou de marketing novatrices, ainsi qu’à des outils innovants. Par exemple : apprendre à vendre des biens ou à trouver des clients sur le web, à créer un listing d’acquéreurs via le off market en utilisant un tunnel de vente, etc.

Ces formations offrent aussi de belles opportunités de réseautage : vous vous connectez avec d’autres professionnels, vous échangez des idées, vous créez des relations qui deviendront durables et ont des chances de s’avérer fructueuses.

Pourquoi ne pas jeter un œil à notre offre de formations immobilières, et choisir celle qui vous permettra d’atteindre le niveau supérieur dans votre nouveau métier ?

La reconversion professionnelle, c’est maintenant ! (Mais avec le bon état d’esprit, c’est encore mieux)

Le moment est venu de vous lancer. Mais pas n’importe comment ! Une reconversion professionnelle, c’est un projet qui se prépare avec soin :

  • En identifiant le métier du secteur de l’immobilier que vous aimeriez exercer (et le statut adapté).
  • En pratiquant le réseautage afin de bien préparer votre environnement de travail.
  • En mettant toutes les chances de votre côté pour réussir votre reconversion dans l’immobilier : spécialisez-vous, mettez en place une stratégie pour trouver des clients, apprenez à vous servir des bons outils, travaillez votre image de marque personnelle, et formez-vous en permanence !

Maintenant, voici notre conseil (et c’est sans doute ce que vous lirez de plus important aujourd’hui) :

Si vous voulez réussir dans votre nouveau métier, il est crucial de vous glisser à 100 % dans la peau d’un chef d’entreprise, et de prendre votre statut à cœur. Cela inclut plusieurs démarches :

  • Décider de la destination à atteindre et de la route qui y mène (objectifs commerciaux et moyens d’action).
  • Constituer votre équipe et déléguer des tâches mineures, afin de vous focaliser sur la gestion de votre business.
  • Prendre la responsabilité de vos réussites, mais aussi de vos échecs (c’est la seule façon de progresser efficacement).
  • Créer des offres originales, uniques et irrésistibles, et assurer leur promotion.
  • Faire du marketing en permanence – c’est la condition sine qua non pour vous extraire de la masse. Sinon, vous resterez perpétuellement prisonnier(ère) du peloton, sans jamais trouver l’occasion de prendre la tête de la course et de franchir la ligne d’arrivée en premier.

Le marketing, c’est l’indispensable coup d’accélérateur qui vous permet de dépasser tout le monde, puis de conserver votre avance.

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe quantité d’outils et de formations pour apprendre à maîtriser les secrets du marketing, et ainsi garantir la réussite de votre reconversion dans l’immobilier !

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