Collecter et saisir des données : pourquoi est-ce essentiel pour votre marketing ?

15 février 2022

Le logiciel de marketing automation, vous connaissez ? Cet outil vous permet de lancer des campagnes marketing personnalisées afin de toucher vos prospects, de les suivre tout au long de leur processus de décision, et de les convertir en estimations puis en mandats.

Or ce qu’il faut garder à l’esprit, c’est qu’un logiciel de marketing a besoin de données immobilières pour fonctionner. Si votre entreprise était une voiture, le logiciel en serait le moteur, et les données le carburant. Sans elles, vous feriez tout simplement du surplace.

Voilà pourquoi il est essentiel de collecter ces données auprès de vos contacts, mais aussi de les saisir consciencieusement dans l’outil. Voyons cela dans le détail !

Pourquoi faut-il des données immobilières pour alimenter votre logiciel de marketing ?

Vous avez peut-être l’habitude des CRM. Des outils certes bien pratiques, mais qui s’apparentent avant tout à des carnets d’adresses sophistiqués dans lesquels on peut rentrer des données informatiquement… pour les oublier plus tard !

Un logiciel de marketing automation, c’est tout autre chose. Parce qu’il y a un élément novateur dedans. L’ingrédient qui fait toute la différence dans la recette : l’intelligence artificielle.

Alors, oui, c’est vrai : aujourd’hui, on met l’IA à toutes les sauces. On en injecte dans les grille-pains et dans les pèse-personnes. L’enceinte connectée à laquelle vous demandez la météo du jour est riche en IA, etc.

Mais l’IA dans un logiciel de marketing, ce n’est pas simplement une voix électronique qui vous répond, ou un programme capable d’éjecter tout seul votre pain lorsqu’il est suffisamment grillé. C’est un levier d’automatisation : un outil qui vous permet de donner corps à vos ambitions marketing et de lancer des actions qui répondent vraiment aux besoins de vos prospects.

Or cette intelligence artificielle ne fonctionne pas toute seule. Pour donner des résultats, elle s’appuie sur la data. Ce sont les données qui rendent possible l’automatisation des actions marketing. Ce sont elles qui vous permettent de suivre un potentiel vendeur jusqu’à ce qu’il se décide à demander une estimation de son bien immobilier, de tisser des liens sur le long terme, d’envoyer des emails à intervalles réguliers pour garder le contact au fil des mois et des années.

Sans ces données, l’IA n’est rien. Sans elles, votre enceinte connectée ne peut pas vous dire quel temps il fait. Même votre pèse-personne intelligent a besoin que vous montiez dessus pour commencer à produire des résultats.

La meilleure IA du monde n’est capable de rien s’il n’y a personne pour lui confier des données à utiliser, à traiter et à exploiter. De la même façon que la voiture la plus innovante de l’Histoire aura toujours besoin d’un carburant ou d’un autre.

Le logiciel marketing, aussi efficace soit-il, n’est qu’un outil. Il a besoin de vous, l’utilisateur, pour être actionné. Il a besoin des données pour fonctionner.

Et vous savez quoi ? Ce n’est que le début. Au fil du temps, les outils marketing vont intégrer toujours plus d’IA, et auront besoin de toujours plus de données. Ce qui reste pour l’instant une innovation (les logiciels de marketing automation basés sur la data) deviendra une norme dans l’avenir.

Conséquence : vos données immobilières resteront viables dans les années à venir.

Mais de quelles données parle-t-on, exactement ?

En somme, les données immobilières que vous collectez aujourd’hui serviront encore, demain, à générer du trafic, à suivre et convertir vos prospects, à fidéliser vos clients.

Trafic, vous avez dit trafic ? Mais de quoi s’agit-il ?

En marketing, on distingue communément trois types de trafic :

  • Le trafic non maîtrisé, en provenance de canaux sur lesquels vous n’exercez pas de contrôle direct (moteurs de recherche, prospectus, affichages publicitaires, réseaux sociaux…).
  • Le trafic maîtrisé, en provenance de canaux sur lesquels vous exercez un contrôle direct ou indirect (publicités digitales, emails).
  • Le trafic possédé, que vous contrôlez d’ores et déjà, que vous pouvez transformer en contacts, et qu’il vous reste à convertir (les visiteurs de votre site web, votre communauté sur les médias sociaux, les contacts entrés dans votre logiciel de marketing, etc.).

L’objectif, c’est d’aboutir au troisième type de trafic, c’est-à-dire aux contacts. Pour cela, il faut réunir des données à propos des personnes que vous croisez ou qui consultent vos supports : des propriétaires vendeurs, des acheteurs (ou investisseurs), des propriétaires bailleurs, des candidats à la location, etc.

Ces données immobilières prennent diverses formes. Pour les personnes, on tient compte…

  • Des informations personnelles (identité, âge, catégorie socioprofessionnelle…)
  • Du projet en cours ou à venir (vendre, acheter, investir, mettre en location…)
  • Du contexte dans lequel se déroule le projet (est-ce pour maintenant ou pour plus tard ? est-ce pour acheter plus grand ou dans une autre ville ?)
  • Des obstacles rencontrés (ce qui empêche le contact de réaliser son projet)
  • Des attentes du contact (expertise, professionnalisme, confiance, estimation de qualité, accompagnement…)
  • Des supports privilégiés pour trouver des informations (contacts directs avec les professionnels, sites web, portails d’annonces, etc.).

On qualifie aussi de « contacts » les biens immobiliers à propos desquels on peut être amené à entrer des données. Par exemple : immeuble ou maison individuelle, résidence ou local professionnel, bâtiment construit ou terrain nu. Mais aussi : l’emplacement, l’attractivité, les caractéristiques, les prestations, le potentiel commercial, etc.

Comment utiliser ces données immobilières ?

La collecte, puis la saisie de ces données immobilières dans votre logiciel de marketing, ne sont pas des gestes gratuits : ils servent à alimenter l’outil pour générer des actions pertinentes, et ainsi tirer les fruits de votre stratégie marketing.

Comment ça marche, exactement ?

Prenons l’exemple d’un contact vendeur dont vous avez saisi les données dans votre outil. Grâce à votre connaissance approfondie de son projet de vente, vous êtes en mesure de le contacter tout au long de son parcours décisionnel afin de lui proposer des solutions adéquates.

Imaginons que, durant votre échange avec ce contact, vous ayez appris qu’il réfléchit à vendre sa maison sans être encore bien décidé, car il voudrait étudier le marché immobilier de son secteur avant de se lancer. En combinant ces informations avec ses coordonnées dans votre logiciel de marketing, vous pouvez programmer l’envoi d’une séquence de plusieurs emails, un chaque mois par exemple, pour suggérer à ce contact des contenus pertinents (étude de marché, évolution des prix dans le quartier…) et lui proposer vos services pour réaliser une estimation de son bien. Ces emails seront transmis de façon automatique en fonction de la fréquence choisie.

Bien sûr, vous pourriez faire cela vous-même, à l’ancienne. Mais que se passe-t-il quand vous avez des centaines de contacts à suivre sur des mois, voire des années ? Et comment concilier ce suivi avec les tâches quotidiennes qui requièrent votre attention ?

Avec un logiciel de marketing automation alimenté par les données pertinentes, vous programmez vos actions et n’avez plus qu’à en cueillir les fruits. Pour le reste, vous pouvez vous concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée.

C’est globalement la même chose avec les données immobilières concernant les biens. Les informations récoltées et saisies dans l’outil vous permettent de suivre l’évolution de la valeur des biens immobiliers sur le long terme. Ce qui, en retour, nourrira vos estimations de valeur.

Ces données sont donc essentielles au fonctionnement de votre logiciel de marketing et, plus largement, à la réussite de vos stratégies marketing.

Toutefois, il reste une question majeure à laquelle nous n’avons pas répondu : puisque ces données sont si importantes, comment garantir une collecte et une saisie rigoureuses dans toutes les circonstances, et notamment lors de la prospection sur le terrain ?

Ce sera l’objet d’un prochain article !

pas de commentaires

    Laisser un commentaire

    Partagez
    Partagez
    Tweetez