Avant de parler de votre mailing immobilier et des leviers à actionner pour améliorer son efficacité, voici LA question à 1 000 euros :
L’email a-t-il encore un sens à l’époque de Twitter, d’Instagram et de TikTok ?
Lorsqu’on a accès à toutes ces applications innovantes dans le creux de sa main, on a tendance à croire que les emails sont… has been. Alors que, dans les faits, c’est tout le contraire.
De fait, l’email n’a jamais été aussi puissant qu’aujourd’hui. C’est encore le meilleur moyen pour communiquer avec son audience. Fin 2019, on comptait plus de 6 milliards d’adresses électroniques actives dans le monde – c’est énorme ! (Pour d’autres chiffres démontrant la place occupée par l’email, c’est sur cette page que ça se passe.) Les emails sont consultés tout le temps et dans toutes les situations – depuis un ordinateur, un smartphone ou une tablette ; dans le canapé, au travail ou dans le métro ; à tout instant de la journée, et même (de plus en plus souvent) dès le réveil.
C’est aussi le canal le plus professionnel qui soit. C’est pourquoi il est employé par les entreprises pour communiquer avec leurs prospects et clients. Lorsque votre banque vous écrit, elle privilégie l’email à toute autre forme de communication (Messenger, WhatsApp, SMS…). Lorsque vous créez un compte sur n’importe quel site web, il vous est demandé de confirmer en cliquant sur le lien qui s’affiche dans… un email de vérification. Les exemples du même genre se ramassent à la pelle.
Il y a encore d’autres raisons de vouloir développer votre mailing list plutôt que de chercher à multiplier les followers ou les abonnés sur les réseaux sociaux. Ces raisons, les voici :
- L’email jouit d’une meilleure portée qu’une publication sociale. Tout simplement parce que tout le monde (ou presque) possède une adresse électronique, voire plusieurs, y compris les technophobes qui refusent mordicus d’être sur les médias sociaux. Avec un mailing immobilier, vous pouvez potentiellement toucher beaucoup plus de monde qu’avec un post Facebook ou une Story Instagram. En outre, la portée des posts sociaux dépend d’un algorithme qui décide de les afficher (ou pas) sur les feeds des utilisateurs. Or il n’y a aucun moyen de contrôler cet algorithme. À l’inverse, les messageries électroniques se contentent de filtrer les spams – c’est le seul « algorithme » qu’elles emploient.
- L’email est un canal de communication qui vous appartient en propre, au même titre que votre site web ou que votre blog. Ce n’est pas le cas des réseaux sociaux (ni, d’ailleurs, des portails d’annonces, comme expliqué dans un précédent article), dont vous ne maîtrisez aucune composante, pas même le type de trafic généré. Or il n’est pas rare de se faire supprimer une publication, voire d’être banni d’un réseau social, sans pouvoir rien y changer. Alors que personne ne peut toucher à votre mailing list.
- Enfin, et c’est essentiel, les contacts intégrés à votre mailing list sont beaucoup plus qualifiés qu’un follower ou qu’un abonné quelconque. Ils constituent par définition du trafic « chaud », voire « bouillant », à savoir : des gens qui vous connaissent et ont donné leur accord pour être recontactés.
En somme, envoyer un email à 100 personnes s’avère bien plus efficace que de transmettre le même message à 100 contacts sur les réseaux sociaux…
Attention, nous ne parlons pas ici du mailing immobilier « à froid » que vous employez peut-être en prospection. Non seulement ce n’est pas efficace – les consommateurs se laissent rarement prendre – mais, surtout, les entreprises n’ont officiellement plus le droit de contacter des prospects qui n’ont pas donné leur accord. Cela, depuis l’entrée en vigueur du Règlement européen sur la protection des données (RGPD), qui impose aux responsables du traitement de recueillir le consentement de leurs utilisateurs. Par conséquent, l’adresse électronique d’une personne qui ne vous connaît pas est, légalement, inutilisable… et il s’agit, de toute façon, d’un contact non qualifié.
Dans cet article, nous nous focaliserons sur le mailing immobilier destiné aux contacts faisant partie d’une liste constituée en amont. Tout type de mailing : newsletter envoyée selon une fréquence prédéfinie, email personnalisé transmis à un contact unique (pour célébrer un anniversaire ou un heureux événement), message de bienvenue (lorsqu’un internaute s’inscrit à votre liste), ou encore séquence email avec contenus variés envoyés à intervalles réguliers.
Voyons maintenant comment créer un email qui convertit !
1. Créez un mailing immobilier avec du contenu pertinent et engageant
Première chose à avoir en tête : il faut toujours soigner le contenu de votre mailing immobilier.
La qualité du message sera toujours plus importante que la fréquence d’envoi. Cela veut dire qu’il vaut mieux communiquer avec vos contacts une fois par semaine ou une fois par mois, plutôt que trop souvent, mais qu’il faut profiter de cette occasion pour leur transmettre un contenu qui les intéresse.
Gardez à l’esprit une chose :
Vos contacts sont bombardés d’emails toute la journée. Parmi ces messages très nombreux, ils doivent forcément choisir ceux qu’ils vont lire ou non. Il est donc indispensable d’éviter de les spammer avec des dizaines d’envois quotidiens, au risque de les braquer et de les pousser à se désabonner (ou pire : à signaler votre domaine de référence auprès de leur messagerie).
Pour faire la différence entre votre mailing et ceux des autres, il n’y a pas de secret : il faut apporter de la valeur ajoutée.
Sur ce point, c’est le contenu informationnel qui fonctionne le mieux. Ainsi, il est préférable de ne pas utiliser votre emailing à des fins exclusivement promotionnelles, les proportions idéales tournant autour de 80/20 (80 % d’information et 20 % de promotion). Si, vraiment, vous sentez le besoin de parler de vous (de votre enseigne ou de vous-même), tâchez de mixer votre message avec des informations susceptibles d’intéresser vos lecteurs, et de leur apporter quelque chose.
Dans ce but, mettez-vous toujours à la place de vos prospects. Qu’aimeriez-vous lire comme contenus ? De quels types d’informations auriez-vous besoin ?
La teneur du message dépend aussi du type de mailing immobilier. Par exemple, une newsletter est faite pour partager des connaissances, pour mettre en avant une actualité, ou pour annoncer la publication d’un contenu.
Au passage, cela veut dire, aussi, qu’il faut cibler avec soin vos destinataires – justement dans l’optique de leur communiquer les informations pertinentes au regard de leurs besoins.
2. Ciblez précisément les destinataires de vos emails
En effet, rien ne vous contraint à créer le même mailing immobilier à destination de la totalité de votre liste de contacts. Après tout, on ne communique pas les mêmes informations aux vendeurs, aux acheteurs et aux bailleurs !
De fait, s’il s’agit de diffuser une actualité concernant votre enseigne, ou un point sur le marché immobilier, ces informations ont des chances d’intéresser potentiellement tout le monde.
En revanche, certains contenus s’adressent plus spécifiquement à des contacts triés sur le volet. À titre d’exemple, la publication sur votre blog d’un guide complet pour rédiger l’annonce de vente parfaite s’adresse plutôt aux prospects vendeurs.
Dans l’optique de diffuser des messages à certains contacts plutôt qu’à d’autres, il faut utiliser un CRM et segmenter ses audiences à l’aide de tags. Cela permet de sélectionner précisément les destinataires souhaités.
Cerise sur le gâteau : cibler les utilisateurs contribue à augmenter les performances de votre mailing immobilier. Ce ciblage influe sur le taux d’ouverture et sur le taux de clics (pour le lien présent dans l’email), et fait baisser le taux de désinscription. En effet, dès lors que vos contacts reçoivent des contenus qui les intéressent personnellement, ils sont moins agacés par vos envois, et ont moins tendance à se désabonner.
3. Insérez un appel à l’action dans chacun de vos emails
Restons maintenant sur les internautes qui ouvrent votre mailing immobilier.
Que font-ils une fois le contenu lu jusqu’au bout ? Il y a de fortes chances pour qu’ils ferment leur messagerie et reprennent leur activité.
Si c’est vraiment ainsi que les choses se passent, alors vous avez perdu votre temps…
N’exagérons pas, tout n’est pas perdu. Une campagne emailing vous fait gagner en notoriété et joue de façon positive sur votre image de marque, même si personne n’a cliqué sur le lien.
Mais pour ce qui est de la conversion, vous avez laissé passer votre chance. Et, en effet, un contact qui reçoit votre mailing immobilier et qui le lit jusqu’au bout incarne une opportunité de conversion. Vous devez tout faire pour que ce contact interagisse avec votre enseigne à l’issue de sa lecture.
En d’autres termes, il faut l’inciter à l’action.
Quelle action ? Celle qui correspond à vos besoins marketing. Tout dépend, bien entendu, du degré de maturité du prospect. On n’attend pas la même chose d’un contact vague, qui n’a aucun projet immobilier en vue, et d’un vendeur sur les starting blocks, prêt à se lancer sur le marché.
Toutefois, quelle que soit l’action demandée à vos destinataires, il est important de prévoir, dans chaque email, un levier d’incitation. Ce qui signifie, concrètement, placer un appel à l’action. Par exemple : « cliquez sur ce lien », « allez lire cet article », « abonnez-vous à la newsletter », etc.
Vous pouvez en tirer deux avantages :
- En réalisant l’action voulue, le destinataire vous permet de glaner des informations supplémentaires le concernant, ou mieux encore, de vous donner les clés pour le faire avancer dans le tunnel de conversion.
- En plaçant un CTA ou un lien cliquable dans chaque email, vous donnez l’habitude à votre contact d’interagir avec votre contenu. Vous faites en sorte qu’il s’habitue à être actif plutôt que passif en vous lisant… et cela vous apporte, au passage, des informations intéressantes. Prenez l’internaute qui clique sur un lien pour aller lire un article sur votre blog : voilà qui vous donne une indication quant au type de contenu qu’il aime lire, car s’il a cliqué sur ce lien en particulier, il ne l’a sans doute pas fait pour des contenus moins pertinents à ses yeux.
L’idée, c’est de concevoir chaque mailing immobilier comme un tremplin pour vos prospects : vous devez favoriser leur envol. Mais attention, pas de triche : vos destinataires doivent toujours savoir où ils vont tomber en cliquant sur le CTA ou sur le lien proposé. Et la page de destination doit toujours correspondre à ce que vous avez annoncé dans votre message.
4. Aidez-vous d’un logiciel adapté pour gérer votre mailing list
Nous voici parvenus au stade où vous avez envoyé un mailing ciblé, conçu pour une certaine catégorie de contacts. Désormais, vous attendez que vos destinataires interagissent d’une manière ou d’une autre avec votre contenu.
Afin de réaliser ces envois, et de suivre de près vos contacts, vous devez vous appuyer sur un logiciel adapté. Et pas un simple CRM, mais un outil capable d’envoyer des messages à une liste de destinataires de façon automatique, puis de suivre en temps réel les actions réalisées par chaque contact. C’est la condition sine qua non pour intégrer ces emails à votre stratégie marketing et en tirer des enseignements précieux.
Quel outil réunit ces fonctionnalités ?
C’est précisément tout ce que vous permet de faire Prospeneo. Prospeneo, c’est l’outil de marketing développé par Facilogi pour aider les professionnels de l’immobilier à collecter des données et à communiquer avec leurs audiences. Surtout, Prospeneo vous permet de faire une chose absolument essentielle en marketing : garder le contact aussi longtemps que nécessaire pour convertir vos leads et, plus tard, fidéliser vos clients.
Or pour garder le contact, il s’agit d’être régulier dans sa communication.
5. Communiquez régulièrement par email avec vos contacts
De fait, en matière de stratégie emailing, la régularité est encore plus importante que la fréquence ou que la quantité de messages envoyés.
Peu importe que votre newsletter soit hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle, ou que vous fassiez un email par jour. Ce qui compte, c’est d’être régulier.
Ce qui est indispensable, c’est de créer une sorte de « rendez-vous » avec vos contacts, de manière à ce qu’ils s’attendent à recevoir un message de votre part sur leur boîte email (de la même façon qu’ils s’attendent à trouver un nouvel article sur votre blog ou à découvrir un nouveau Reel Instagram sur votre page professionnelle).
La régularité, c’est ce qui vous permet de bâtir une communauté qui vous restera fidèle.
Mais attention à ne pas trop en faire. Un email par semaine, ou par mois, c’est largement suffisant pour garder le contact. Ne noyez pas vos prospects sous des tonnes de messages !
Vous avez désormais toutes les cartes en main pour faire de votre mailing immobilier une arme de communication massive. Surtout, utilisez cette arme à bon escient et faites exploser votre business !
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