Si je vous disais que certaines erreurs mènent l’entrepreneur immobilier à l’échec à coup sûr ?
L’ennui, c’est qu’il est impossible de les voir venir. Nous ne vivons pas dans un film de science-fiction : on ne peut pas compter sur un « moi » du futur débarquant pour nous prévenir d’éviter telle ou telle maladresse.
La seule manière d’échapper aux pièges que nous tend la vie professionnelle, c’est d’écouter ceux qui les ont déjà rencontrés – puis contournés. Mais moi, je n’ai pas eu cette chance : à mes débuts dans l’immobilier, j’ai commis des erreurs franches, et personne n’était là pour me dire « stop ».
Alors, aujourd’hui, je tiens à être celui qui vous dira « stop ». Celui qui jouera le rôle de votre « moi » du futur.
Dans cet article, je vous partage les 6 erreurs qui m’ont freiné en tant qu’entrepreneur immobilier… et je vous explique comment les éviter.
Installez-vous confortablement, c’est parti !
1. Faire les choses au hasard (sans les comprendre)
Quand on débute dans l’immobilier, on pense qu’expérimenter en tous sens est une bonne idée. Et, dans l’absolu, ce n’est pas faux… Sauf à agir sans réfléchir, et sans mettre au point de stratégie préalable.
L’erreur, c’est donc de faire les choses au hasard, sans comprendre ce que l’on a entre les mains.
Je me souviens de mes premiers pas comme négociateur, armé d’un listing d’adresses, frappant à toutes les portes de mon secteur pour actualiser le fichier client de l’agence (à l’époque, je travaillais au sein d’un réseau immobilier où j’espérais apprendre le métier de A à Z).
Résultat ? Épuisement total. Et pire encore : zéro impact sur mes résultats. Pendant ce temps, mes concurrents – mieux organisés que moi – récoltaient les mandats qui m’étaient destinés. Ils tapaient à moins de portes, mais ils le faisaient plus efficacement, en ciblant leurs prospects.
Pour réduire l’accumulation de frustration, j’ai appris à structurer mes actions. Je me suis attaché à…
- définir des objectifs clairs, mais réalistes, comme signer des mandats exclusifs ou décrocher des rendez-vous d’estimation ;
- mettre en œuvre les moyens nécessaires pour atteindre mes objectifs, notamment l’utilisation d’outils pertinents et de supports de communication efficaces, mais aussi une meilleure gestion du temps ;
- analyser mes résultats avec régularité afin d’ajuster mes efforts et d’améliorer constamment mon approche – l’idée étant de faire moins, mais de faire mieux.
Cela m’a poussé à repenser ma prospection immobilière de bout en bout, et à adopter une vision bien plus stratégique de l’acquisition client.
Aujourd’hui, ma méthode repose sur un principe simple, mais extrêmement puissant : je tâche d’identifier les « points chauds » dans mon secteur (estimation récente, biens en vente ou vendus, etc.) et de concentrer mes efforts sur les zones où les opportunités sont les meilleures.
2. Copier sans rien changer
J’ai longtemps cru que mon travail d’entrepreneur immobilier consistait à copier ce que faisaient les autres, sans rien y changer – ou si peu.
Je me disais : « Si ça marche pour eux, pourquoi pas pour moi ? »
Flyers, offres immobilières, outils marketing… Tout ce qui me tombait sous la main, je le reprenais à mon compte, en ajustant simplement le prix. Je cherchais à « faire plus pour moins cher », car c’était l’unique levier d’attractivité à ma disposition.
Le problème ? Rien de tout cela n’était original. Je n’apportais aucune valeur supplémentaire à mes clients, et mes efforts restaient vains.
Avec le temps, j’ai appris qu’il faut savoir « voler comme un artiste ». Cela signifie, en substance : s’inspirer des meilleurs, mais transformer leurs idées pour créer quelque chose d’unique et personnel. Cela, pour trouver sa propre voix : celle qui résonne avec ses besoins immédiats autant qu’avec sa personnalité.
Oui : une stratégie efficace est toujours un savant mélange d’inspiration et d’innovation. Il est nécessaire de comprendre que personne n’invente rien, mais que l’on peut s’approprier intelligemment ce qu’ont déjà fait les autres.
3. Négliger sa formation
À mes débuts, je confondais formation juridique et formation métier.
Comme tout entrepreneur immobilier qui se respecte, je suivais les formations obligatoires en matière de législation, de déontologie, ou de lutte contre le blanchiment d’argent.
Ces enseignements étaient fort utiles… mais, dans le même temps, complètement déconnectés des réalités entrepreneuriales.
Personne ne m’a jamais appris à trouver mes premiers clients, à exploiter les réseaux sociaux à des fins marketing, à créer des tunnels de vente, ou à construire une offre de valeur. J’ai dû acquérir ces compétences par moi-même.
L’erreur, dans mes premiers temps, c’était donc de négliger ma formation.
Un conseil : trouvez un mentor ou un accompagnateur. Pas un coach classique, mais une personne qui connaît vos défis, et qui sait comment les surmonter, parce qu’elle les a vécus. Cette personne saura vous guider dans vos premiers pas d’entrepreneur immobilier… et vous assister dans le développement de votre activité.
4. N’avoir aucune perspective
Au cours de mon évolution comme entrepreneur immobilier, j’ai compris tardivement une chose essentielle.
Cette chose, c’est qu’il existe deux types d’entrepreneurs : celui qui agit par opportunisme et celui qui agit par conviction.
- L’opportuniste réagit au gré des circonstances. Il suit les tendances, copie les concurrents, et affiche un manque total de conviction. Sa stratégie repose sur des coups de chance, et s’effondre à la moindre difficulté.
- Le visionnaire, en revanche, a une vision claire du chemin à suivre. Il sait où il veut aller, comment y parvenir, et avec quels moyens. Il innove, crée de la valeur, et reste fidèle à ses principes.
Mon erreur ? Avoir été opportuniste trop longtemps.
Ce n’est qu’en adoptant une perspective claire, alignée avec mes valeurs et ma vision, que j’ai commencé à voir des résultats durables.
Ma recommandation est donc la suivante : trouvez votre propre cap, suivez-le coûte que coûte et sans faire de concessions, et offrez-vous une vraie perspective !
5. Ne pas apporter de valeur
C’est un principe que tout entrepreneur immobilier se doit d’avoir en tête : la qualité d’une offre est proportionnelle à la valeur qu’elle apporte.
Longtemps, je me suis contenté de proposer « plus pour moins cher ».
Vous faites peut-être la même chose en ce moment même. Mais cette stratégie n’apporte rien de nouveau sur votre marché, et dévalorise votre travail.
L’objectif, ce n’est pas de casser les prix, mais de répondre aux attentes de vos clients avec une offre qui fait la différence.
C’est ce qu’explique Alex Hormozi lorsqu’il dit :
« La seule manière de faire des affaires, c’est de mettre en place un échange de valeur : de l’argent, contre une valeur. Et ce qui déclenche cet échange, c’est l’offre. »
Autrement dit, une offre doit apporter de la valeur. C’est la clé pour vendre votre service le plus cher possible, comme le montre l’équation élaborée par Hormozi. En travaillant sur :
- Le résultat rêvé : ce que vos clients veulent atteindre.
- La probabilité perçue de succès : la confiance qu’ils ont en vous.
- Le délai de réalisation : plus c’est rapide, mieux c’est.
- L’effort perçu : moins c’est contraignant, mieux c’est.
6. Croire que vos clients achètent ce dont ils ont besoin
Cette dernière erreur m’a coûté un mandat.
À l’époque, j’ai fait à mes clients une offre basée sur ce que pensais être leur besoin le plus essentiel. Mais, après de nombreux échanges, ils ont fini par signer avec une autre agence.
Plus tard, j’ai compris ce qui avait manqué à mon offre : elle s’intéressait à leur besoin, en ignorant leur envie.
La vérité, c’est que les clients achètent ce qu’ils désirent, pas ce dont ils ont besoin.
En tant qu’entrepreneur immobilier, votre rôle est de comprendre les désirs de vos clients et de construire vos offres autour d’eux.
Pour cela, il faut aller au fond du projet de votre interlocuteur : lui poser des questions, observer son comportement, et surtout écouter ce qu’il a à dire. Une offre bien conçue est celle qui résonne avec les envies profondes de vos vendeurs et acheteurs, et pas uniquement avec leurs besoins pratiques.
L’échec est le tremplin de l’entrepreneur immobilier
Ces erreurs m’ont appris que l’échec n’est pas une fin, mais un tremplin.
Si vous êtes prêt(e) à écouter, à apprendre, et à évoluer, vous avez la possibilité de transformer chaque erreur en opportunité.
Alors, osez l’expérimentation, mais avec une stratégie bien arrêtée.
Osez l’inspiration, mais en apportant votre touche personnelle.
Formez-vous, planifiez, et surtout : apportez de la valeur.
Et souvenez-vous : vos clients ne cherchent pas seulement un service. Ils veulent vivre une expérience, et trouver une solution qui répond à leur problème. Si vous pouvez leur offrir cela, vous serez un entrepreneur immobilier accompli.
Si le sujet vous intéresse, pourquoi ne pas assister à ma Masterclass dédiée ?
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