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5 films inspirants pour les entrepreneurs (à voir de toute urgence) !

23 février 2023

En tant qu’entrepreneur, il est bon de temps en temps de prendre de la hauteur, et d’aller puiser autour de soi des modèles inspirants.

Pour cela, il n’y a rien de mieux que le cinéma : un outil merveilleux pour raconter des histoires et divertir le grand public, mais aussi pour nous faire réfléchir et orienter notre conduite. Ainsi, certains films vont au-delà du simple divertissement : ils portent un message fort, à travers des personnages qui donnent envie de les suivre et dont il est possible de s’inspirer dans la vie réelle. Parce qu’ils sont exigeants, obstinés, persévérants. Parce qu’ils nous donnent une leçon importante sur le fonctionnement du monde.

Aujourd’hui, nous vous proposons un article un peu spécial, dans l’esprit des films et séries TV avec des agents immobiliers dedans ou des livres à lire en été autour de la piscine. Nous allons vous présenter 5 films particulièrement inspirants pour les entrepreneurs, soit parce qu’ils mettent en scène des chefs d’entreprise qui ne lâchent rien, soit parce qu’ils montrent des personnages qui se battent pour aller au bout de leurs rêves.

Alors, éteignez la lumière et ouvrez grand vos yeux !

Le Loup de Wall Street

(Source : allocine.fr / Copyright Metropolitan FilmExport)

On démarre avec un classique de l’ « entrepreneurial mindset ». Tout le monde le cite dans les listes sur les films inspirants, mais à juste titre, puisqu’il est impossible de passer à côté. C’est Le Loup de Wall Street de Martin Scorsese, sorti en 2013, avec Leonardo DiCaprio dans le rôle de Jordan Belfort. Ce dernier est un courtier en bourse ayant fait fortune dans les années 80. Le film est adapté de l’histoire vraie de Belfort qui l’a lui-même racontée dans son autobiographie éponyme.

Ce film est constamment mis en avant pour son côté inspirant. Cela, parce que Belfort est un modèle de l’entrepreneur a succès, pas tant en raison de la fortune qu’il a amassée en très peu de temps, mais en vertu de l’état d’esprit qui caractérise cet homme. C’est le type même du personnage que rien n’arrête, qui renverse tout sur son passage avec son talent inné pour le commerce.

Le long-métrage, qui dure près de 3 heures, est bourré de scènes dans lesquelles on voit Belfort s’adresser à ses employés pour prononcer des discours motivants et engageants. À tel point que personne ne serait surpris d’apprendre que ces scènes sont montrées dans les écoles de management !

Souvent citée également : la scène du stylo. Celle-ci est un exemple de marketing réussi. Ainsi, pour vendre un stylo, il ne faut pas se focaliser sur les fonctionnalités de l’objet, mais sur ce que l’acheteur pourra faire avec, autrement dit : sur les bénéfices du produit.

En outre, ce qu’on oublie souvent de dire à propos du Loup de Wall Street, c’est que Jordan Belfort a bâti sa fortune sur des méthodes de courtage illégales, qu’il est tombé dans la débauche et qu’il a fini par passer par la case « prison ». Il a ensuite raconté son histoire dans plusieurs livres et commencé à donner des conférences sur les techniques de vente.

Certes, ce n’est pas très glamour – et c’est sans doute la raison pour laquelle on fait généralement l’impasse sur cette partie. Sauf que ce destin tragique ne gâche rien au propos, au contraire : cette partie de la vie de Belfort est essentielle, parce qu’elle montre que le talent, pour avoir du sens, doit être focalisé sur des objectifs positifs. C’est ce qui fait du Loup de Wall Street non seulement un film essentiel sur l’entrepreneuriat, mais aussi une vraie leçon de vie.

Steve Jobs

(Source : allocine.fr / Copyright François Duhamel)

Deuxième film inspirant sur un entrepreneur de génie : Steve Jobs, réalisé par Danny Boyle et sorti en 2015, avec Michael Fassbender. À ne pas confondre avec un autre long-métrage sur le même Jobs, sorti deux ans plus tôt (avec Ashton Kutcher).

Dans Steve Jobs, ce n’est pas tellement l’histoire du fondateur d’Apple qui nous interpelle – elle n’est racontée qu’à travers des flashbacks très allusifs – mais la vision marketing qui émane du protagoniste. Le film se déroule en trois actes, entre 1984 et 1998, et raconte chaque fois les coulisses qui précèdent une keynote – ces conférences dont Steve Jobs s’était fait une spécialité, et pendant lesquelles il présentait les produits de la marque.

Pendant tout le film, on voit un entrepreneur sûr de lui, persuadé que sa vision est la bonne, et prêt à tout sacrifier pour lui donner vie. Même lorsqu’il se trompe. De fait, si l’on assiste au lancement de deux produits phares de la marque, le premier Macintosh en 1984 et le iMac en 1998, on découvre aussi la présentation du NeXT, un ordinateur que Jobs a conçu lorsqu’il ne travaillait plus chez Apple et qui a s’est révélé être un échec complet, mais dont le processus créatif fut exactement semblable aux deux autres.

Le film est formidable parce qu’il transforme tout doucement son personnage en produit. En réalité, il nous raconte la fabrication et le perfectionnement de la machine marketing qu’est Steve Jobs, ce type dont tout le monde boit les paroles et autour duquel on tourne comme si c’était un totem. On voit aussi comment sa volonté de révolutionner la technologie a impacté sa vie de famille, et peut-être même sa santé. On a donc, à l’écran, une sorte de génie jusqu’au-boutiste qui n’écoute que lui-même et qui met tout de côté pour avancer, un peu comme un fanatique.

Au passage, signalons que le film s’appuie sur un scénario de Aaron Sorkin, dont nous vous recommandons deux autres films très inspirants sur l’entrepreneuriat : le premier, The Social Network, raconte la création de Facebook par Mark Zuckerberg, et le second, moins connu, Le Stratège avec Brad Pitt, est un film absolument passionnant qui montre l’acharnement d’un homme voulant imposer sa vision innovante dans un écosystème – celui du baseball – très réticent au changement. Voilà qui parlera à tous ceux d’entre vous qui essaient d’injecter du digital dans leurs processus métiers et qui se confrontent à la frilosité du public, ou même de leurs pairs !

Le Fondateur

(Source : allocine.fr /Copyright splendid-film et Daniel McFadden)

Troisième film à voir pour s’inspirer d’un entrepreneur à succès, c’est Le Fondateur sorti en 2016, avec Michael Keaton dans le rôle-titre. Keaton est déjà, en soi, une excellente raison pour regarder un film. Mais celui-ci nous intéresse tout particulièrement parce qu’il raconte le parcours de Ray Kroc, l’homme qui a « créé » la chaîne McDonalds aux États-Unis.

« Créer » est un bien grand mot, mais d’une certaine manière, il est approprié. Car Ray Kroc a découvert le restaurant des frères McDonalds en Californie et a eu l’idée d’en faire une franchise qui a, par la suite, connu le succès que l’on sait. À l’époque, Kroc vendait des machines à milk-shake sans beaucoup de succès. Mais il a « vu » l’opportunité que représentait le concept de restauration rapide. En somme, s’il n’a pas créé la marque, c’est bien lui qui a fondé l’empire McDonalds.

Là encore, nous avons affaire à une histoire vraie. Une histoire qui nous fait à réfléchir sur la notion de business model. Dans le film, Ray Kroc s’oppose aux frères McDonalds sur la stratégie à suivre pour développer leur business. Il veut en faire quelque chose d’énorme, tandis que les frères freinent des quatre pieds parce qu’ils ont peur de voir leur concept dénaturé.

D’un côté, on a donc l’entrepreneur audacieux et avant-gardiste, et de l’autre, les restaurateurs frileux, réfractaires au changement. Le film souligne la victoire de l’audace et de la volonté, mais sans jamais porter de jugement. Parce qu’il ne s’agit pas de montrer du doigt les deux frères dépassés par l’ambition de Ray Kroc, mais de montrer comment une vision innovante de l’entreprise et une connaissance approfondie des besoins du public peuvent contribuer au développement d’un business.

Rocky

(Source : allocine.fr /Copyright Chartoff-Winkler Productions)

Pour le quatrième film, on sort de l’entrepreneuriat pour aller vers le développement personnel, à travers un personnage qui se donne au maximum pour atteindre son but. Ce film, c’est le tout premier Rocky, sorti en 1976 et réalisé par John G. Avildsen.

Vous connaissez forcément l’histoire de Rocky Balboa, interprété par Sylvester Stallone – et si vous n’avez pas vu le premier film, vous êtes certainement tombé(e) sur l’une de ses nombreuses suites. Le long-métrage nous fait suivre un boxeur de seconde zone auquel on donne la chance unique de défier le champion du monde des poids lourds, Apollo Creed. Le scénario est inspiré d’un combat de boxe célèbre ayant opposé Mohamed Ali à Chuck Wepner, au cours duquel ce dernier, un outsider, est parvenu à tenir 15 rounds face au champion. À la fin du film, Rocky perd son combat contre Apollo Creed, mais à force de travail et de volonté, il le battra dans Rocky II sorti en 1979.

Avec Rocky, l’intérêt réside à la fois dans le film (très brut de décrochage) et dans l’histoire de sa fabrication, plus inspirante encore. Car c’est aussi, en filigrane, l’histoire de Stallone lui-même, acteur sans succès, incapable de payer son loyer, qui va jusqu’à vendre son chien pour s’acheter de quoi manger.

Stallone écrit en trois jours le scénario de Rocky et le propose à des studios de production, mais avec une condition : il entend jouer lui-même le rôle principal… ce dont ses interlocuteurs ne veulent pas entendre parler. Il prend ainsi une décision complètement folle : il refuse de vendre son script pour plusieurs dizaines de milliers de dollars (alors qu’il est dans la panade) et campe sur ses positions – il jouera Rocky Balboa ou rien.

La suite, on la connaît : Stallone joue Rocky, puis le film devient un succès planétaire (le plus rentable de l’année 1976), remporte trois Oscars, dont celui du meilleur long-métrage, et lance la carrière de Stallone au cinéma.

Les Chariots de feu

(Source : allocine.fr /Copyright 20th Century Fox)

Terminons avec un classique de 1981, Les Chariots de feu, réalisé par Hugh Hudson. Le scénario s’inspire de l’histoire de l’athlète britannique Harold Abrahams, qui a dû surmonter à la fois l’antisémitisme ambiant en Europe et la barrière de sa classe sociale pour concourir aux Jeux Olympiques de 2024 à Paris. Alors qu’il était un outsider, Abrahams a remporté le 100 mètres devant les favoris américains, et est arrivé en finale du 200 mètres. Il est le premier européen à s’être imposé au sprint.

En parallèle, on suit aussi l’histoire de Eric Liddell, fervent protestant, qui n’a pu participer au 100 mètres parce que l’épreuve se déroulait un dimanche, ce que sa religion lui interdisait de faire. Forfait pour le 100 mètres, Liddell remporte le 400 mètres et signe le record olympique qu’il conserve pendant 12 ans.

Voilà un classique parmi les classiques, qu’il est toujours passionnant de revoir. Parce qu’au-delà de toutes ses qualités (et de sa musique archi-connue), il nous montre deux personnages forts ayant la volonté de se battre pour leurs idées, et qui restent sourds aux critiques contre leur religion. Ces deux hommes ont marqué l’histoire, et pas seulement dans le domaine du sport, mais aussi plus largement en montrant que rien ne peut mettre fin à l’ascension de ceux qui se donnent les moyens d’y arriver.

Or, il nous semble que cette leçon conserve toute sa pertinence de nos jours !

Et vous, quels sont les films qui vous ont inspiré, ceux que vous regardez encore et encore, avec votre œil d’entrepreneur, pour tenter d’en tirer des leçons positives à appliquer à votre vie et à votre business ?

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